jeudi 12 décembre 2013

LE SECRET DE L'ENIGMATIQUE COFFRE ANTIQUE RÉSISTE À 250 000 VOLTS !


L'énigmatique coffre antique découvert cet été par 10 m de fond dans le Rhône, vient d'être radiographié à Nîmes. Après un séjour dans la chambre froide du DRASSM, sous la responsabilité de la cellule conservation-restauration, ce premier examen marque le début des investigations scientifiques qui permettront peut-être de découvrir ce qu'il contenait. Pour cette première étape, c'est la société d’expertise A-Corros, spécialisée en corrosion,  à Arles, qu'il faut rejoindre. Philippe de Viviés, restaurateur, attendait l’objet pour le conditionner afin de le transporter à Nîmes à l’Institut Universitaire de Technologie. C'est là qu’il a subi une série de radiographies réalisées par Valérie Ponsa, chercheur au Centre Spatial Universitaire (Montpellier II). Plusieurs clichés à forte puissance, jusqu’à 250 kilovolts, n'ont cependant pas permis de comprendre ce que contient le coffre. Exceptés quelques informations sur son mécanisme de fermeture et sur les clous qui maintiennent sa carapace de bronze sur un châssis de bois, rien de plus n’a filtré sur son contenu, une masse homogène toujours aussi mystérieuse…

Conditionnement du coffre par Philippe de Viviès, A-Corros, © 2Asm, Luc Long
Nathalie Huet, cellule conservation préventive Drassm et Luc Long directeur fouilles du Rhône Drassm dans la chambre de tir de l'IUT de Nîmes © 2Asm
Valérie Ponsa, chercheur au Centre Spatial Universitaire, Montpellier II, réglage du voltage avant la radiographie © 2Asm
Lecture de la radiographie au négatoscope, le système de fermeture et le profil des clous apparaissent mais le contenu reste mystérieux © 2Asm