Contrairement aux autres fouilles, celles du Rhône livrent « in situ » une grande quantité de minuscules indices parmi lesquels les monnaies sont légions. Elles permettent de jalonner l’étude stratigraphique d’infimes
témoignages toujours utiles à la datation et à la compréhension du site. Les fouilleurs y sont très attentifs afin de ne pas les aspirer dans les suceuses à eau.
Même
si les monnaies, grâce à leur fort pouvoir d’intrusion à travers les tessons et
le sédiment, peuvent aisément traverser les couches, les centaines de pièces en
bronze antiques récoltées à ce jour depuis le début du chantier 2012, datées entre le Ier siècle avant J.-C. et le VIème siècle de notre ère, confirment la
succession logique des couches archéologiques où s’intercalent parfois des
dépôts de glaise laissés par les crues antiques. (Luc Long)
Lucilla épouse de Lucius Verus (138-161 ap. J._C.) © 2Asm |
Antonin le Pieux (138-161 ap. J.-C.) © 2Asm |
Sévère Alexandre (222-235 ap. J.-C.) © 2Asm |